Un homme, dans un trop petit corps,
S'éteint, doucement, poings serrés,
L'oeil hagard, un esprit noirci, retors,
Cherche autour les âmes atterrées.
Les quelques heures de vaine gloire,
Où il tenait, fermement, les rennes,
D'une main de fer du pouvoir illusoire,
Peignant la vie aux couleurs ternes.
Ce doux plaisir qu'emplissait son être,
A voir leurs dos courbes, tremblants,
Ces regards fuyants, devant le maître,
Remplis des peurs et faux semblants.
Comme dans un rêve, les sons sourds
Des rires et danses de joie, viennent
A lui, cette tempête de remords lourds
Envoyés par tous ces gens qui crient.
La solitude, Ã l'heure de la fin d'une vie,
Est le prix lourd qu'il lui faudra payer
Pour ces courtes années dans son déni
Du peuple d'une France au cœur fier.
Août 2008
Mon recueil
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Pour voir la vraie beauté d'un éclat de la lumière il faut être dans le noir absolu...