Les heures passées.
Tous ceux qui pleurent les souvenirs
Les yeux perdus dans son passé,
Ne pourront jamais voir leurs avenirs
Cachés par l'ombre noire tressée.
Sans vraiment savoir a quoi cela sert
De laisser hanter ce qui à disparu
Leurs nouvelle vie, comme un cancer
Qui noie l'âme, furieux, ru en crue.
Laissez, enfin, dormir le jour qui a fuit,
Remuez pas le sable du clepsydre,
L'heure écrasée, sous l'instant qui suit,
Renaît, avec le visage d'une hydre.
Les yeux tournés vers l'avenir, remplis
D'espoir, d'amour, pour ce qui sera
Le chemin d'après et, traverser les plis
Du temps des bonheurs qui viendra.
Août, 2008
Mon recueil :
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Pour voir la vraie beauté d'un éclat de la lumière il faut être dans le noir absolu...