C'est l'heure de boire l'apéro
Sous la tonnelle tiède du soir
Quelques voix familières écho
Paisible à recevoir
Les verres transpirent rougeoyants
Le rosé promène ses liqueurs
Dans les replis tendres ondoyants
Glissent les saveurs
Reconnues tant et tant offertes
A toutes ces soirées bruissantes
Mille saisons redécouvertes
Nues et charmantes
A demi-morts de lassitude
Bientôt les yeux se fermeront
Certains que les vieilles habitudes
Veilleront
Sur cette enfance retrouvée
Bercée par ces voix si lointaines
Connues rassurantes retrouvées
Les siennes.
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