Re: Congés payés.
J'ai encore dans la bouche, le goût de tes baisers,
Et ce bleu du soleil me pique un peu les yeux...
Ma Dauphine en partance, tu n'emprunteras pas.
Tu SERAS celle-là ! Mais oui, tout simplement...
Dauphine ou bien ma Reine, quand je t'adouberai,
Reconnue entre mille, sous l'arche de mes bras,
De mon glaive d'airain, à l'hôtel Saint Sernin...
Puis nous prendrons du thé, entouré de batârds,
Sagements alignés, couverts de confiture...
Lors de tes abordages, si tu croises un pirate,
Dans un maillot rayé, un oiseau sur l'épaule,
Dis toi bien, tendre Rose, que tu ne risques rien,
Les seuls soufflets que j'ose, dans ces instants divins,
Sont ceux de mes pensées, qui quelquefois t'effleurent,
Et peut-être, audacieux, seront ceux de ma bouche,
Lorsqu'enfin libre et nue, tu viendras sur ma couche...
----------------
"Et ne m'en veux pas si je te tutoie
Je dis tu à tous ceux que j'aime
Même si je ne les ai vus qu'une seule fois
Je dis tu à tous ceux qui s'aiment
Même si je ne les connais pas"
J. Prévert.
_______________________
Textes protégés par C...