.
L’eau vive de mes blessures
Se répand comme nuage d’azur
Ce n’est ni de la pluie des cieux
Ni plus une larme de tes yeux
Un battement d’elle tout au plus
Une ritournelle d’un temps échu
Un signe enfoui de mes pensées
Un message de mots insensés
Assailli en mon âme l’amour
Un chant clair de troubadour
Me délivre du bout des lèvres
Une douce bien heureuse fièvre
L’eau vive de mes blessures
La où s’ouvre les commissures
Abreuve une bouche aimante
Au goût salé d’une déferlante
Le vent agile balaye un corps
Une vague musique de cor
Résonne en cuivre élaboré
Et d’épice sur sa peau doré
Endormie elle repose un instant
Enfant cruel de mes sentiments
Passe les heures enluminées
Cloué aux pieds d’une dulcinée
----------------
Oubli, vaincre l'addiction.