Régulier dans les râles, inconscient de mon mal,
A trente six mois à peine, sommeil paradoxal.
Désensibilisé, traitement, cortisone,
L’asthme est passé par là et ma vie emprisonne.

L’enfance fut plombée d’angoisses persistantes,
Ventoline et zyrtec quand vient la nuit me hantent.
Fébrile état d’esprit aux coins des rues sans bruits,
Je suffoquais souvent à l’ombre de la nuit.

Adolescent serein, je connaissais les rites,
J’avais cerné enfin les choses interdites.
Je vivais dans le sac, un tube pressurisé,
Je vivais dans le trac que la date soit passée.

A présent tout est dit, mes enfants pour l’instant,
Sont en bonne santé, respirent discrètement.
J’ai toujours cette crainte cachée dans mes entrailles,
Régulier dans les râles, sifflements en mitraille.

Stéphane

Ventolin, théolaire, bonbonne d'oxygene, je connais que trop bien, tu vien de décrire mon adolescence, quelle merde ! 40% de capacité pulmonaire perdue pour avoir vécu 8 ans dans une cave, j'ai forcé par 12 ans de karaté et maintenant? je suis fou.... je fumme, mais mes deux garçons respirent bien, ils sont bourré d'allergies mais ça va, moi même j'ai même plus le rhum des foins, comme quoi, je ne sais pas ton âge mais ça part comme ça viens, sans raison.

belle idée de texte!

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http://www.edilivre.com/doc/6903

http://roberfroid-auteur.skynetblogs.be/

pas évident lorsque l'on est atteint mais parfois c'est vrai que en devenant adulte l'asthme disparaît , merci d'avoir eus une pensée pour tous ceux qui en souffrent

Mille fois merci, d'avoir pensé aux asthmatiques.
Amitiés

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Celui qui éprouve du dégoût pour un arbre, ne doit pas profiter de son ombre.