Tu m'avais apposé ces mots devant les yeux, ivres morts d'ennui de cette chaleur post estivale de septembre
Tu m'avais guidée pendant ce mois labborral , à chaque heure, tu ne te lassais pas
Ils te connaissaient tous, ils t'aimaient bien, tu sais?
Une semaine sans nouvelles.
Sarai la nuova storia ?
On m 'avait catalogué comme l'ancienne storia justement.
Et tu viens, tu reviens comme si rien ne s'était jamais passé ?
Et tu me dis que bientôt, bientôt tu seras là ?
Je continue loin, très loin,
je suis toujours trop loin, on ne fait que se croiser tu le sais si bien.
Tellement que tu continues a y croire, peut être pour te dire qu'à tes retours quelqu'un t'attendra.
Mais oui bien sûr. Je reste là , toujours.
Une nostalgie me tient, j'ai envie que tu me parles
de ce que tu y apprends.
Je me démène dans l'abstrait,
toi qui éclaircit d'une divagation les plus amples soucis,
je me cache dans le silence obstiné
Ne t'entête pas, je ne peux pas parler, même pas l'italien,
il m'a fuit lui aussi,
il est trop beau pour que je le gâche de ma voix anciennement cristalline
Laisse-moi mes repaires, il n'y a qu'elles qui puissent me tirer de mon désarroi
Quand je lace le ruban détaché et annexe,
lorsque j'entends résonné les touches et la voix si claire,
quand je réalise que la pointe n'est pas forcément meurtrière
tu vois j'oublie que je suis a penser car, les songes ne sont plus en cet instant,
remplacés par l'instantané et la recherche de l'esthétique.
Mais j'ai trop mal d'être quelque chose ,laisse-moi souffrir de n'être plus rien
et je m'évanouirai dans une mort littérale
qui empêchera mon doigt de parcourir les lettres sans fin a ton art.
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membre banni pour plagiats