Le marin a grand’peine
Hisse les voiles du trois mâts
Qui s’éloigne du port.
Sur la plus grosse bitte
Qu’elle ne veut plus quitter
S’agite une femme en pleurs.
Cette position assise
Lui fera oublier
le chagrin du départ.
Aucune autre position
Ne saurait lui donner
L’avant-goût du bonheur.
Dans 6 mois et sans moi
Elle ne comptera plus
Les nuits blanches sous nos doigts.
Adieu femme infidèle
Dont l’infinie patience
Sera récompensée !
Pour le prochain départ
De ton ami marin
J’irai sur la jetée
Ensemble nous saluerons
Les voiles de son voyage
Et celles de ton veuvage !