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     Idylle: le berger Thyrsis, le chevrier (S'inspirant de la première idylle de Théocrite)
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Expéditeur Conversation
Yosri l'Enchanteur
Envoyé le :  18/7/2008 0:51
Plume d'or
Inscrit le: 5/3/2008
De: Tunisie
Envois: 1238
Idylle: le berger Thyrsis, le chevrier (S'inspirant de la première idylle de Théocrite)
Idylle: le berger Thyrsis, le chevrier

Thyrsis
Chevrier, le pin voile avec ses ombres
Cette source dont le front est sombre
Et dont le frémissement est silencieux;
Le doux soleil rayonne dans les cieux,
Les chants de l'oiseau bercent la terre
Que bénit la fille de Cythère,
Et ta flûte la berce avec ses chants
Quand, épris, tu l'embrasses en te couchant
Sur l'herbe verte qui te caresse.
De Pan je crois ouïr la lyre enchanteresse
Quand j'écoute de ta musique le doux bruit,
Et quand, comme une amante dans la nuit,
Sur la bouche de ta flûte tu poses tes lèvres!
Si Pan veut un bouc, je te donnerai une chèvre,
S'il veut la chèvre, je t'offre un chevreau
Dont la chair eût assouvi les héros,
Plus blanc que le lait de sa mère
Dont je viens de sevrer sa bouche amère!

Le chevrier
Ô, berger! Ton chant est plus doux
Que le murmure des rivières sans courroux
Et que le murmure de cette source
Dont un rocher ralentit la course,
Amant que ses ondes mouillent comme des pleurs
Quand il lui dit ses feux et ses douleurs!
La terre pleure quand tu soupires;
Les Muses de l'Hélicon t'inspirent,
Si elles veulent une brebis, je t'offre l'agneau
Dans ma bergerie captif, et plus beau
Que les nymphes d'Artémis chasseresse.
Mais si l'agneau plaît à ses déesses,
Pour ne point courroucer leurs vœux subits,
Doux berger, je te donnerai la brebis.

Thyrsis
Au nom des Nymphes qui dans les bois errent,
Sur cette colline, Baucis hospitalière,
Avant que ne vienne le sombre soir,
Comme le roi sur son trône, viens t'asseoir;
Assieds-toi au milieu des bruyères
Qui parent le front de Vénus fière,
Et en contemplant les sereins hameaux
Embrasse, chevrier, ton chalumeau!
De tes chèvres que mes boucs chérissent
Attentif, je surveillerai les caprices.
Mais des chants de la lyre ne me prive point!

Le chevrier
Hélas! De me taire c'est Pan qui m'enjoint!
Il est midi. Fatigué par la chasse,
Dans les bois d'Artémis il se délasse.
Fils de Zeus, de Syrinx il est l'époux,
Il est cruel et je le crains beaucoup.
Dans les antres profonds qu'il se repose!
Mais toi, nul dieu à tes chants ne s'oppose.
Thyrsis, de Daphnis tu sais les malheurs,
Ta voix de la nuit berce la pâleur.
Sous cet ormeau que Priape en marbre
Voit, près de cette source, sous cet arbre,
Sur ce gazon par les chênes ombragés,
Chante comme tu chantas, doux berger,
Quand tu vainquis Chromis et sa Lydie,
Et je te laisserai sans perfidie
Traire trois fois cette chèvre qui t'obéit.
Douce comme Amalthée qui, de son père haï,
Nourrit Zeus dont le Foudre nous embrase,
Son lait abondant remplit deux vases
Et étanche la soif de deux jumeaux.
De l'ennemi d'Aphrodite chante les maux!
Je te donnerai cette coupe que nul ne brise,
Et où un lierre embrasse un hélichryse
Dont on voit s'épanouir le fruit d'or.
Au fond de cette coupe, nymphe sans remords,
L'on voit une femme comme les déesses belles,
Voilée et à deux amants rebelles,
Qui de ses charmes bravent la cruauté;
De leurs vœux son cœur n'est point irrité,
Sournoise, à ces deux amants qui soupirent,
Elle montre son sein et son sourire
Dont le rayon est comme le jour charmant.
De leurs cœurs elle ne plaint point le tourment,
Son Å“il deux fois amoureux les regarde
Et semble moquer leurs prunelles hagardes
Que l'amour remplit de larmes et de feux.
Près de cette femme, l'on voit au milieu
Un pêcheur aux cheveux blancs qui jette
Un immense filet dans la mer quiète;
L'âge auguste qui blanchit ses cheveux
Ne peut appesantir son bras nerveux.
Devant ce marin une vigne est ciselée,
Comme une branche par l'hirondelle ailée,
Elle est ployée par ses raisins pourprés.
Un jeune enfant la garde, de fleurs paré,
Beau comme Adonis et Ganymède.
Sur un tronc d'arbre, ce jeune aède
Est assis. Près de lui errent deux renards
Qui sont doux et n'effraient point ces regards
Et qui se nourrissent de grappes mûres.
L'enfant, charmant comme une vierge pure
Et plus blanc que l'aurore et le matin ,
Attentif, tresse avec ses doigts mutins,
Avec une adresse que nulle adresse n'égale,
Un piège qui leurre les cigales
Avec de la paille et du jonc. Son labeur
Égaie son front doux et déjà rêveur.
Cette coupe dont la beauté est infinie,
Présent d'un marin de Calédonie
Et dont l'art étolien fut l'auteur,
Sort des mains de son habile sculpteur.
Mes lèvres ne l'on point embrassée encore.
Prends-la, je te l'offre. Mais je t'implore
De chanter les amours du fils d'Hermès!
Tu ne chanteras point au royaume d'Hadès!
Je ne suis point jaloux. Berce mon âme
Avec ta voix dont je bénis la flamme!
Ô, mon cher Thyrsis! Daigne m'écouter,
Berce avec tes chants mon cœur enchanté!

Thyrsis
Muses, sœurs de mon cœur mélancolique,
Chantez doucement un chant bucolique.

Mon nom est Thyrsis, Thyrsis de l'Etna.
Ô, Nymphes! Quand l'amour fier condamna
À mourir son âme déjà condamnée,
Dans les prairies que mouille le Pénée
Riiez-vous? Ou, sur le Pinde fleuri,
Vîtes-vous le doux Daphnis qui périt?
Daphnis, que l'Himère et l'Apis déplorent?
Car l'Acis ne voit point votre aurore
Et l'Etna ne voit point votre soleil,
Nymphes que berce un éternel sommeil!

Muses, sœurs de mon cœur mélancolique,
Chantez doucement un chant bucolique.

Les loups et les cerfs ont pleuré Daphnis,
Et du lion le rugissement infini
A retenti, comme une prière douce;
Les fleurs parfumées qui dans les près poussent
Et les oiseaux qui chantent dans les prés,
Pour le malheureux Daphnis ont pleuré!
Que les dieux immortels le bénissent!
Les taureaux, les bœufs et les génisses,
Dans l'obscurité couchés à ses pieds,
Mouillèrent son bûcher de leurs pleurs inquiets.

Muses, sœurs de mon cœur mélancolique,
Chantez doucement un chant bucolique.

Mercure, son père et son amant chéri,
Vit, par les traits d'Éros endolori,
De son cœur fier la blessure sanglante.
Il lui dit: "cette flamme si violente
Qui l'a soudain allumée dans ton cœur?
N'es-tu point hostile à l'amour vainqueur?
Ô, dis-moi, fils chéri que l'amour torture,
D'où vient dans ton cœur cette sanglante blessure
Qui empourpre aujourd'hui ton sein nu?
Ô, cruel Éros! Ô, cruelle Vénus!

Muses, sœurs de mon cœur mélancolique,
Chantez doucement un chant bucolique.

Les pâtres, les bergers, les chevriers,
À la couche de Daphnis vinrent prier
Les dieux pleins d'amour et de clémence
D'apaiser sa douleur comme la mer immense,
Sa douleur immense comme la mer!
Priape lui-même vit, l'œil amer,
Et lui dit: "Infortuné! La bergère
Foule les jacinthes et les fougères,
Et amoureuse cherche un amoureux;
Et toi tu demeures ici, malheureux."

Muses, sœurs de mon cœur mélancolique,
Chantez doucement un chant bucolique.

Priape lui dit: "Les reines à tes genoux,
Le bouc et la chèvre te rendent jaloux
Quand ils s'unissent malgré tes prières;
De t'aimer tu implores la nature entière,
Tu pries la nature entière de t'aimer!
Les fleurs, les arbres et les rocs alarmés!
Tu appelles la rose étonnée ton épouse,
Des filles qui sourient ton âme est jalouse
Et ton âme est jalouse de l'horizon
Car l'amour te fait perdre la raison."

Muses, sœurs de mon cœur mélancolique,
Chantez doucement un chant bucolique.

Daphnis ne répondit point. Et l'amour
Dans le silence tourmentait ses jours,
Il tourmentait ses jours dans le silence!
Vénus soudain, armée de sa lance,
Apparut, le cœur rongé par l'aigreur
Et son sourire voilant sa fureur.
Cruelle, elle venait voir sa victime.
Elle dit à Daphnis: "L'amour t'opprime
Et viendra te tourmenter dans les Enfers
Car ta haine a osé braver mes fers!"

Muses, sœurs de mon cœur mélancolique,
Chantez doucement un chant bucolique.

À Daphnis elle dit: "Par mes fers blessé,
Apprends maintenant à ne plus m'offenser:
Je t'ai châtié, mortel qui m'offense!
Te voilà à mes pieds sans défense,
Toi qui aux traits de mon fils humilié
Opposais, maudit, ton vain bouclier!
Mortel, j'ai châtié ton arrogance!
De l'amour brave maintenant la puissance,
Brave, si tu l'oses, arrogant mortel,
Vénus dont tu n'encensais point l'autel!"

Muses, sœurs de mon cœur mélancolique,
Chantez doucement un chant bucolique.

Daphnis lui répondit: "Ma vie et mon trépas
Te seront hostiles. Je ne tremble pas
De ta vengeance, déesse barbare!
Ne crois point que ta vengeance m'effare!
Ô, toi qui aujourd'hui viens m'humilier,
À tes fers tu ne peux point me lier!
Même aux Enfers hostile à tes chaînes,
Je braverai ton amour et ta haine,
Ô, même aux Enfers je te braverai,
Vivant ou mort, je te détesterai!"

Muses, sœurs de mon cœur mélancolique,
Chantez doucement un chant bucolique.

"Va à l'Ida où un berger comme moi,
Anchise, vit ta flamme et tes émois!
Va à l'Ida où tu vis Anchise!
Va voir Adonis dont tu fus éprise,
Comme moi berger et comme moi chasseur,
Que tu aimas jadis, qu'aima ta sœur!
Va voir Adonis, de Daphnis le remède!
Ose, après ton forfait, dire à Diomède:
"J'ai vaincu un berger sans lauriers
Et je viens t'affronter, brave guerrier!"

Muses, sœurs de mon cœur mélancolique,
Chantez doucement un chant bucolique.

Détournant de Vénus son œil souverain,
Qui déploya, pâle, son aile d'airain,
De Vénus qui déploya son aile,
Daphnis dit, en fermant sa prunelle:
"Ô, loups et ours, mes fidèles amis!
Maudissez comme moi l'amour ennemi!
De l'amour ennemi maudissez les ruses!
Adieu, Artémis! Adieu, Aréthuse!
Ô, Aréthuse, ô, Artémis, adieu!
Je ne te verrai plus, soleil radieux!"

Muses, sœurs de mon cœur mélancolique,
Chantez doucement un chant bucolique.

Il dit: "Ô, Pan que Ménale voit errer
Et que le Lycée ne cesse d'attirer,
Toi que le Lycée et Ménale attirent!
Pour Daphnis qui aime et qui soupire,
Pour Daphnis dont tous les soupirs sont vains,
Quitte le tombeau de Lycaon divin!
Viens voir Daphnis que fatiguent les luttes!
Viens, roi des chanteurs, reçois cette flûte
Que tu me vis tant de fois embrasser,
Cette flûte que je ne puis caresser!"

Muses, sœurs de mon cœur mélancolique,
Ne chantez point un chant bucolique!

Il dit à la nature: "Ô, reine des rois!
Daphnis se meurt. Pour lui change tes lois,
Pour Daphnis que les rivières chérissent!
Que sur le pin la poire mûrisse,
Que la poire mûrisse sur le pin!
Que la nuit soit l'amante du matin,
Du matin qui blanchit nos montagnes!
Que l'aurore du soir soit la compagne,
Que sur nos montagnes au fertile sol,
Le hibou chanteur brave le rossignol!"

Muses, sœurs de mon cœur mélancolique,
Ne chantez point un chant bucolique!

Et Daphnis mourut. Oh! Daphnis est mort!
Vénus eut pitié de son triste sort,
Son triste sort émut l'insensible!
Mais les Parques fatales sont invincibles;
Daphnis est mort! Les Parques ployèrent son front!
Sur les rives du Styx il verra Charon
Qui le conduira sur l'onde infernale,
Loin du Tartare où souffre Tantale,
À Leucé, l'île blanche des bienheureux,
Où il boit le nectar avec les preux!"

Muses, sœurs de mon cœur mélancolique,
Ne chantez point un chant bucolique!

Charon emmena Daphnis dans sa poupe.
Chevrier, j'ai chanté. Donne-moi la coupe,
Que de ta chèvre j'y verse le lait.
J'en ferai une libation qui plaît
Aux Muses, sœurs des bergers et des poètes.

Le chevrier
Ô, Thyrsis! Qu'Amalthée elle-même t'allaite!
Que Zeus bénisse ton gosier harmonieux!
Que les figues d'Égile dans ce gosier pieux
Tombent comme une divine ambroisie!
Douce est ta voix, douce est ta poésie.
Prends la coupe, présent que tu méritas.
Et toi, ma chèvre, approche, Cissétha!
Au divin Thyrsis montre plus de zèle
Et donne le lait de tes fertiles mamelles!
Et vous, mes chèvres, cessez de bondir
De peur que le bélier vous vienne quérir.

*PS: Chers amis poètes,

Ce poème, écrit dans le style bucolique, s'inspire de la première idylle de Théocrite (Cf. Théocrite, "Idylles"), un très grand poète, malheureusement peu connu, et dont nous ignorerions jusqu'au lieu de sa naissance, s'il n'avait eu soin de nous apprendre lui-même, dans sa "XVe Inscription", qu'il était né à Syracuse. Ce poète chanta, dans ses idylles, les violences de l'amour, dans un style simple et touchant, qui demeure ,à mon humble sens, inimitable. Le divin Virgile lui-même imita l'idylle dont s'inspire cet humble poème, et la recopia, à la lettre près, dans plusieurs endroits de sa dixième églogue intitulée "Gallus". Aux dires de Monsieur Racine lui-même, dont le talent m'inspire un immense respect, sa deuxième idylle est ce que laissa l'antiquité de plus passionné.
Voici, en quelques mots, le sujet de cette première idylle: Deux personnages, un chevrier et un berger qui s'appelle Thyrsis, engagent un dialogue. Thyrsis chante les amours et la mort de Daphnis. Le chevrier, charmé de sa voix, lui permet de traire trois fois une chèvre qui lui appartient et lui fait présent d'une coupe où est gravé un gracieux paysage.
Dans cet humble poème, j'ai essayé de ne point altérer cette sensibilité touchante qui caractérise le doux Théocrite, en utilisant, dans maints endroits, des mots fort simples, comme dans ce vers "il est cruel et je le crains beaucoup". J'ai aussi gardé toute la description, fort douce et d'une indubitable poéticité, de la coupe que le chevrier compte offrir à Thyrsis. Maints critiques nerveux se plaignent de la longueur de cette description; ils n'en ressentent point la sublime douceur. Cette description , c'est une musique de Chopin, c'est une fresque de Michel-Ange. Parmi ces critiques, je cite Fontenelle, ennemi obstiné des lettres antiques, qui, se croyant sans doute intelligent, se demande comment une simple coupe pourrait bien contenir tant de motifs sculptés, et la compare malicieusement au bouclier d'Hercule. Je laisse Geoffroy, plus érudit que moi, répondre à cette plaisanterie de fort mauvais goût: " [Fontenelle] n'en eût pas été surpris s'il eût su que ces sortes de vases dont se servaient les bergers de Sicile étaient fort grands et ressemblaient plutôt à des urnes qu'à des coupes" .
Dans ce poème, le chant du berger Thyrsis commence juste avant le premier refrain. À la fin du chant, le refrain change ("[…] Ne chantez point un hymne bucolique"), car le berger-poète devient triste à cause de la mort de Daphnis, châtié par Vénus qui le frappa d'un puissant désir érotique, lequel désir lui fit aimer tout ce qui existait autour de lui. Dans ce chant du berger, vous rencontrez sans doute beaucoup de redondances. Il s'agit là d'un procédé mnémotechnique; ces sortes de chants sont destinés à être chantés, et non à être écrits. Pour en apprendre par cœur les vers, les aèdes, dont ce berger fait partie, recouraient à la répétition (L'Iliade d'Homère offre un bon exemple de ces répétitions). Je n'ai rien changé à la démarche adoptée par Théocrite, ce n'est que le plus infime des gages de respect que mérite cet immense poète, et que méritent tous les auteurs antiques dont l'auguste pensée fut bénéfique à tout l'univers.
Encore une fois – je réitérerai toujours mes excuses –, désolé pour la longueur de ce poème et pour la longueur des notes que je me suis permis d'y joindre. J'espère ne point vous ennuyer avec mes vers tristes qui sont le faible écho de ma perpétuelle mélancolie.
anonyme
Envoyé le :  18/7/2008 1:25
Re: Idylle: le berger Thyrsis, le chevrier (S'inspirant de la première idylle de Théocrite)
Personnellement tu ne m'ennuieras jamais par la longueur de tes écrits car pour moi c'est un moment de lecture que j'apprécie énormément. Toutefois il est dommange que tant de beauté te soit inspirée par une perpétuelle mélancolie. Et celui que tu as choisi de nous parler ce soir fait référence à un des plus grands auteurs antiques à mon goût personnel. Merci une fois encore pour ces partages dont je me lasse pas.

Mostafa
Envoyé le :  18/7/2008 1:56
Mascotte d'Oasis
Inscrit le: 2/5/2008
De: AGADIR.MAROC
Envois: 14894
Re: Idylle: le berger Thyrsis, le chevrier (S'inspirant de la première idylle de Théocrite)
Bonsoir,ami poète,
J'ai passé un moment,unlong moment,un très long moment à lire ton poème,ton long poème,ton très long poème! De tous les poèmes que j'ai eu le plaisir et le privilège de lire,écrits par la fine plume que tu es,celui-là en est le meilleur! J'ai passé je ne sais plus combien de temps à le lire...à voix haute,expressive et même théâtrale,avec emphase. Tu ne peux imaginer la beauté qui émane de ma lecture! Ton poème donne des ailes et fait voler dans les cieux de l'imaginaire et du beau!!! ...Demain,les voisins viendront sûrement se plaindre du tapage nocturne que la lecture de ta "saga" a provoqué! Moi,je leur dirai d'aller se plaindre auprès des dieux de la mythologie!!!

..........................................................................
Mostafa,point fat,seul,las,si doux,rêvant de sa mie!!!
anonyme
Envoyé le :  18/7/2008 8:25
Re: Idylle: le berger Thyrsis, le chevrier (S'inspirant de la première idylle de Théocrite)
une très belle lecture avant d'aller attaquer ma dernière journée de la semaine, merci pour ce partage
vauv
Envoyé le :  18/7/2008 9:05
Plume de diamant
Inscrit le: 8/3/2008
De: Vauvert, Gard.
Envois: 17878
Re: Idylle: le berger Thyrsis, le chevrier (S'inspirant de la première idylle de Théocrite)
Cher Bennhy, comment pourrais-tu nous ennuyer ?
Ton talent est si grand...j'aime à prendre le temps de te lire, de déguster chacun de tes mots...c'est un pur nectar...
J'ai adoré ce sublime poème...
Ta perpétuelle mélancolie t'inspire à merveille, cela me peine te sentir ainsi...
Merci beaucoup de ce profond partage.
Sophie.


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"Cependant c'est le seul qui ne me paraisse pas ridicule. C'est, peut-être, parce qu'il s'occupe d'autre chose que de soi-même."A.de Saint-Exupéry.

"Le chemin vers le bonheur : gardez votre coeur libre de haine, votre esprit libre de tout souci. ...

tatsy
Envoyé le :  18/7/2008 20:55
Plume de platine
Inscrit le: 25/11/2007
De: là où nul ne peut me voir, dans le secret de mon âme
Envois: 5776
Re: Idylle: le berger Thyrsis, le chevrier (S'inspirant de la première idylle de Théocrite)
Superbe de bout en bout! Je ne trouve que cela à dire!

Katel


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tatsy

"D'une joie même, le souvenir a son amertume, et le rappel d'un plaisir n'est jamais sans douleur" Oscar Wilde

http://tatsy-entre...

Yosri l'Enchanteur
Envoyé le :  20/7/2008 0:55
Plume d'or
Inscrit le: 5/3/2008
De: Tunisie
Envois: 1238
Re: Idylle: le berger Thyrsis, le chevrier (S'inspirant de la première idylle de Théocrite)
Chers amis poètes,
merci infiniment pour vos commentaires!
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