Quelle belle description pour ce petit havre frais, dont le peu de verdure contraste avec la roccaille sombre qui l'entoure, le tout semble enfoui dans l'immensité dorée, brulante et deserte.
Ton trés bon poème m'a rappelé autrement un autre de Jean Moréas:
A la fraîche fontaine
Sous le grand peuplier,
A la fraîche fontaine
S'arrête un cavalier.
Son noir cheval est blanc
D'écume et de poussière,
Il est blanc de la queue
Jusques à la crinière.
A la fraîche fontaine
Sous le grand peuplier,
A la fraîche fontaine
S'arrête un cavalier.
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