J’AVAIS MARCHE


J’avais marché des heures
Sous le froid, la chaleur
Traversé des contrées
Que je ne connaissais
J’étais parti il y a
De nombreux jours déjà
Très chargé, harnaché
Et sous le poids, courbé.
Mon sac à dos croulait
Sous le poids des objets
Dans mon dos il y avait
Ma tente et mon duvet
Et tout le nécessaire
Pour vivre solitaire.
J’avais fui les vallées
Et m’en était allé
La haut vers les sommets
Et la sérénité.
Tout là haut il y avait
Quelque chose, je ne sais
Le calme et la beauté
Peut être que Dieu était
Là, quelque part caché
Très très loin des Humains
Dont il a peur, certain.
Je m’étais arrêté
Dans un endroit Divin
Ou j’avais décidé
De rester quelques jours
Pour pouvoir penser
A la vie, à l’amour
Au début, à la fin.
J’ai écouté le vent
J’ai regardé la Terre
J’ai vu les animaux
Et j’ai compris que l’homme
Etait ici de trop.
Il me semblait vraiment
Qu’aucun Dieu n’a pu faire
Un être à son image,
Cette erreur que nous sommes
Si stupides et peu sages.

04/07/2008
Larchant

Si stupides et peu sages.

voilà en deux mots tu a décrits
les hommes

beau poeme

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membre banni pour plagiats

Au sommet plus près de Dieu
Loin des hommes et du vacarme
Tu as donné à mes yeux
Images de grandeurs à tirer les larmes
Dans le silence et la solitude
Dieu m'a offert sa plénitude..........

Ton poème est beau et paisible , comme une carte postale figée dans le temps...j'ai beaucoup aimée.....

Amicalement.............

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" il n'y a qu'une souffrance, c'est d'être seul..." Gabriel Marcel.





MARY.......

en reste t-il encore des endroits ou aucun humain encore n'afoulé le sol , rien abîmé de ce coin de nature

Un très joli poème avec une fin qui est vraie hélas.

Merci pour ce bel écrit.