Repos
Je cale mon dos contre la cloison dur du destin
Paupières closes muscles relâchés esprit serein
Je ne pense plus à rien et un bonheur peut-être
Ephémère combien réconfortant pour mon être
Le battement de mon cœur chatouille le tempo
Régulière musique qui file fluette sur ma peau
Sourde à l’extérieur méditation sur mes entrailles
Qui gargouillent de répit pour l’oubli des détails
Qui font rugir l’âme de torpeur inlassablement tue
Et qui frémissent de plaisir inertie suave de statue
Le parfum moite de ma peur s’estompe à l’ivresse
Les narines dilatées des fragrances de la délicatesse
Les images ombragées se dessinent floues vaporeuses
Ils échappent à la caresse des mains cupides oiseuses
L’anéantissement total cure échappatoire bienfaisante
Egoïsme savouré bannissant l’incertitude meurtrissante
Le monde perturbateur cède vaincu à la paix de l’âme
Corps et esprit réconciliés j’érige victorieuse mon oriflamme.
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MB CANDIDE