MON AMOUR,J ARRIVE PLUS A DIRE JE T' AIME.
MON AMOUR,J ARRIVE PLUS A DIRE JE T' AIME.
Cela fait trois semaines.
Trois semaines déjà que je ne t'ai plus pensé,
réfléchi, entendu comme résonnant. Des dizaines d'heures perdues à chassé ton souvenir.
Du plus profond de mon affliction, ce n'est pas toi que je hais,
mais les ressorts de ma faiblesse. Et pourtant,
combien de raisons sont à ma disposition afin de faire de toi l'objet de cette haine. Mais non,
tu es simplement ma hantise délicieuse.
Je n'arrive à rien ce soir ; chaque endroit l'où se pose mon regard,
il entrevoit un de tes charmes se déployant dans une nature morte clin d'œil à une réminiscence.
En est ce une, réellement ?
Parfois je me demande si je n'illusionne pas plus que je ne me rappelle.
Et les relents de bonheur se heurtent à l'écume de l'ocre dominant de ma vie actuelle
dans un fracas que seul une folie peut dissimuler sous le nom de fantasme.
Dans mon deuil sans fin de la chaleur,
je ne peux ourdir et tempêter contre Sort ou Fortune ne m'avoir précipitée, non,
cet écueil là , je ne le dois qu'à moi- même et à mon incapacité a provoqué et a émouvoir.
Trois semaines déjà que je n'ai plus déblayé ma joue de ses parcelles poussiéreuses a l'aide d'une goutte amenée pour toi.
J'ai abandonné les écrits, les rappels, les songes ;
les rêveries m'ensorcellent une fois la nuit tombée et le calme abasourdi
par la rumeur lointaine de l'arrivée du transport. Et dans ces moments ci où je ne sommeille plus,
désormais apanages des délires, je me réveille et me retourne, m'assoupi et me plaque,
les draps ne sont plus qu'éponge a gouttelettes recueillies au creux d'une nuque solitaire sans pareille.
Aucune de ces tricheries de ma contenance n'est duperie pour autant,
et je ressens chacun de ces sentiments comme si justement ils étaient a ma portée,
mais que je les savais impossibles et a jamais éloignés.
Le pêché de chair est simple a présent,
je ne suis justement que chair et un rien l'habite,
surtout ton image, incessant renouveau de jaillissements.
Des mots et des mouvements me reviennent, les oubliés,
je les refuse mais leur volupté est trop grande, et qu'importe la chute je suis déjà si bas,
qu'ils m'emmènent mais qu'alors j'en meurs,
c'est tout ce qu'il me reste a espérer de ce sursis d'extase.
Je ne ressens plus rien Non rien de tout cela vois tu, car a partir du jour où j'ai
décider de ma vie ou de ma mort tout etait si simple,je me suis
éteinte, j'ai signé là mon arrêt de vie, arrêté de mort.
Je me suis délestée du fardeau de l'imagination et de la projection salutaire
mais c etait sans compter sur les souvenirs.tes souvenirs.........