Avant que ne tombe la nuit
Sous un ciel assombri
Par de gros nuages gris
Qui déversent un torrent de pluie
Le pas je pressais
Pour que chez moi je sois rentré.
Sous le grondement du tonnerre
A sa plus forte colère
Sous le feu de l’éclair
A sa plus dense lumière
Le pas je pressais
Pour que chez moi je sois rentré
Sous les rafales du zéphyr
Qui éprouve un grand plaisir,
A fouetter les altiers roseaux
Jusqu’à leur faire pousser de grands râles
Qui dominent les sanglots des oiseaux
Tapis dans leurs nids tant bien que mal
Le pas je pressais
Pour que chez moi je sois rentré
Avant que ne s’inquiète Mireille.
Mon épouse sans pareille
Et que ne s’endorment luc et marie
Mes petits enfants chéris.
Le pas je pressais
Pour que chez moi je sois rentré
Arrivé à la maison.
Deux heures avant minuit.
Sur le perron
Un pli m’accueillit
Mon cœur battait si fort
Jusqu’à me sentir plus faible que fort
Tellement j’avais peur
Qu’il ne soit arrivé un malheur
Ne sois pas inquiété si tu es rentré durant notre absence
Une fois terminée la fête de mon amie après minuit je pense.
Je te promets que le pas nous allons presser
Pour que chez nous de si tôt on soit regroupé. Ta bien-aimée
J’étais tellement en rage,
Que de tout le contenu du message
Avec grand plaisir je n’ai brûlé
Que le mot. « Bien-aimée »
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Celui qui éprouve du dégoût pour un arbre, ne doit pas profiter de son ombre.