CERVIN

Juste aux pieds du Cervin
Je me sens comme un nain
Ce doigt pointé vers Dieu
Si grand, si présomptueux.
C’est une montagne unique
Esseulée et cynique
Elle attire et fait peur
Faisant battre nos cœurs.
Beaucoup se sont lancés
Depuis tellement d’années
Nombreux sont arrivés
Mais nombre sont tombés.
Dans Zermatt le cimetière
Nous montre que sous la terre
Tant de jeunes alpinistes
En y laissant la vie
Sont à jamais partis,
Si longue en est la liste.
Mais la montagne encore
En nymphe si attirante
Joue si bien de son corps,
Les cordées sont partantes
En hiver, en été
Des hommes engoncés
Très chargés, encordés
S’en vont se mesurer
Au granit érigé
Vers le ciel étoilé.
Le sommet pour quoi faire,
Le commun des mortels
Ne comprend pas l’appel,
L’amoureux des sommets
Regarde toujours en l’air
C’est là qu’il veut aller.

Zermatt
Mars 2008

un joli hommage pour cette montagne qui en a fait tomber plus d'un hélas, mais ce sont les risques de l'alpinisme

Un poème touchant qui nous rappelle les risques que l'on peut prendre à faire certaine chose.

Merci pour cet écrit.

Certains sport sont parfois très dangereux , mais pour ceux qui aiment le risque , ça devient un plaisir , mortel!

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MB CANDIDE