A celle qui se reconnaîtra.
Entre toi et moi
Un abîme sans fond
Une mer noire agitée
Un champ de mines et de cendres
Une poudrière et des explosifs
Un monde en ruines et désolant
Un silence de plomb assourdissant
J’ouvre ma fenêtre
Je vois notre amour gisant
À même le sol cuisant
Se débat pour survivre
Rien qu’un instant
Et toi vilaine, tu presses le pas
Narguant sa lente agonie
Ironisant sur ses cris de trépas
Attends-toi au châtiment suprême
Je t’aimerai quand même
Malgré toi
Malgré moi.
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La fuite n'a jamais aidé personne.