LE CIEL SE DECHIRANT
Le ciel se déchirant,
La lumière jaillit
D’un jour enfin délivré
Du poids de ses orages.
Elle offre l’allégresse,
Apaise les blessures
Des silences rageurs :
Trop longtemps contenus.
Elle serait sans visage,
Foudroyant mon regard ;
Transperçant lĂ
Mon cœur par hasard…
N’est-elle dans la ville,
Qu’un vif reflet,
L’artifice facile
Qui pourrait m’abuser ?
J’avais l’âme sous la pluie,
Et le cœur détrempé !
J’aspirais la nuit
Bannissant l’obscurité…
Rentré dans la coulisse
J’augure les orages :
J’en deviens le complice
Sans jamais quitter ma cage
Quand la lumière jaillit
Dans mon ĂŞtre profond
Tout, en moi, supplie
La flèche de l’éclair,
Et s’en va s’ouvrant…
A une folle idée :
Le ciel, se déchirant,
Refuse de mourir !
Pierre WATTEBLED
Ps: je vous prie de m'excuser car j'ai repris quelques vers de ce poème.
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