Comme un fantôme
L'esclave
Enchainé
Crie
Dans l'infini
Il entend
L'écho
Des larmes orageuses
Une affection venimeuse
Une destinée coupable
C'est un homme
Déraciné
Batissant des arènes
Eternelles
Sur son miroir brisé
Où coule le sang
D'un orphelin
S'évaporant
Rapidement
Dans les oracles
Des dieux méphitiques
Sans jamais stimuler
La colère de la bête
Les crocs des dunes
Creusent
Le grain de sable
Et
Les oasis
Se nourrissent
De pourriture humaine
Où s'incarnent
Les vers de la préhistoire
Sans jamais enterrer
Le corps de l'adversaire
L'estomac broie
L'arme du crime
Le pied sur terre
Et
Du noir sur le dos
Cain
Cherche la paix

Lamkadmi Ridouan

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Je ne suis qu'un individu de plus dans le rouage dans la vaste machine cosmique. Moi, qui croyais être libre et autonome, je ne suis qu'une poussière dans l'univers...

Troublant et fort comme toujours et comme je les aime...

Merci pour ce poème qui donne quand même à la lecture un peu froid dans le dos ! Mais j'adore...

un texte fort et sombre ,

Bonsoir Luciole
Bonsoir Roky
Je vous remercie infiniment pour vos appreciations

Amities!

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Je ne suis qu'un individu de plus dans le rouage dans la vaste machine cosmique. Moi, qui croyais être libre et autonome, je ne suis qu'une poussière dans l'univers...

ton style et celui des poètes de vos pays du soleil se reconnaissent entre mille.

on y trouve toujours les mots très forts, les sentiments poussés à leur paroxisme, énormément de couleurs dans les mots....

de la poésie moderne et bien réussie.... que j'aime beaucoup

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Science sans conscience n'est que ruine de l'âme (Rabelais)

Merci Daniel d'avoir apprecié mon style d'écriture et ma vision des choses

amities!

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Je ne suis qu'un individu de plus dans le rouage dans la vaste machine cosmique. Moi, qui croyais être libre et autonome, je ne suis qu'une poussière dans l'univers...