Délectable redondance
Qu'est celle d'ouïr sa mélopée,
Tout en ayant acquis conscience
Que nul ne viendra le sauver !

Il a donc méprisé une âme
Tandis qu'elle lui était tendue,
Mais se retrouve dans tout son mal,
Esseulé, défait, et perdu.

Mais qu'y a-t-il mon triste sire ?
Ne chérissez vous pas cela,
Que de n'être qu'un tas de cire,
Se conssumant jusqu'au trépas ?

On voit un pleur sur votre peau,
Et votre dos se tord de peur,
Mais l'on s'empresse jusqu'au rideau
Et on le tire avant même l'heure.

Exquises nous sont vos affres
Et délicieux vos tourments,
Vos mains tremblent, l'on s'esclaffe,
La solitude et son tournant !

Ce tissu-là vous plaît-il bien ?
On y jettera votre corps,
Y écrira "Mort par chagrin",
Ou, plus exact, "Périt de tort" !

Non point sans aversion aucune,
Voici Justice en toute splendeur !
On est ainsi, mais : "sans rancune ",
Lorsqu'on nous a fait mal au coeur.

ne pas jouer avec l'amour

En commentant l'un de tes poèmes, j'avais écrit que tu avais des possibilités d'amélioration, je constate avec plaisir que ta progression est rapide, tu es sur la bonne voie.

Une belle évocation des affres de l'amour.
merci