Le marbre d'Italie, couvre mes petits frères
Ils sont morts au combat, des années en arrière
Leur vie s'est arrêtée, ce maudit jour de juin
C'était la deuxième guerre, et c'est déjà bien loin.
Pour moi ils sont encore, de jeunes adolescents
Courageux, innocents, plein de bons sentiments.
Malgré la peur, l'effroi, ils sont venus sauver
Une Europe brisée, par l'Allemagne occupée.
Cent soixante-dix-sept mille, ce chiffre incroyable,
Pour partir à l'assaut, de ce mur imprenable
Mais on le savait bien, ces jeunes sans expérience,
Première ligne exposée, n'avaient aucune chance.
Sur la plage d'Omaha votre rêve s'est brisé
Alors mes petits frères qui n'avez plus de mère
Chaque fois que je viens, fouler ce cimetière
Retrouvez son amour dans mes yeux embués.
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De la musique avant toute chose (Verlaine)
Là tout n'est qu'ordre et beauté
Luxe calme et volupté (Beaudelaire)
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