La tête pleine de blasphèmes,
Poussé par un désir suprême
Aux plaisirs éphémères,
Noués d’un nœud de vipères.
Vous, sombres petits maris
Aux âmes rabougries,
Laissez vos pauvres femmes
Pour vous jetez dans les flammes.
Elles ont des corps splendides et des esprits lucides
Ces filles sans vertu qui mettent vos cœurs à nu.
Dans une chambre haute,
Vous vous perdez en faute,
Vous enivrant de mensonges
Comme dans un beau songe.
Puis sans aucun remords,
Revenez, grands et forts,
Laissant vos courtisanes
Pour boire vos tisanes,
Auprès de vos épouses
Que vous savez jalouses,
Les berçant de mots doux,
Sachant qu’elles n’osent dire :
« Mon mari, taisez vous ! »
M. P. 10/03/04
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nos amis sont des anges silencieux qui nous remettent sur pieds lorsque nos ailes ne savent plus comment voler.