IL RESTE AU MILIEU DE MES RIRES !
Il reste,
Au milieu de mes rires,
Des pétales de roses et d’Iris ;
En mes chemins parfumés
Des Ă©motions perdues ;
Le vif éclat d’une améthyste
Dans l’ombre des feuillages fanés :
Il reste,
S’abrégeant, là -bas
Sur l’arête roide,
Un rai de feu,
Au ciel, ravi :
Le fol espoir
De le revoir
Dans la fĂŞlure froide
Et rouge du soir.
Vois !
L’aigle
Exterminant son vol ;
Surpris et virevoltant,
Enfin, laissant choir
Son cri immense
Dans le silence nécessaire,
Surgissant.
Rejoignant mes rires,
D’insaisissables soupirs,
Et leurs césures mortelles
Dont j’ignore la blessure,
Ricochent…
M’allongeant, soumis,
Je les suis, et succombe
Au vif éclat d’une améthyste,
Dans l’ombre des feuillages fanés.
Pierre WATTEBLED – le 18 avril 2008
www.pierre-wattebled.fr.tc
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