Une peine.
Une peine.
Une brèche étrange un souffle de zéphire
Un combat de vie paisible une soif de vivre
Pour oublier les peines qui martyrisent
Hier était triste aujourd’hui rien à en cueillir
Perdu dans un coin rêvant du repos de l’âme
De rameaux regorgeant de sève réclament
Un destin grincheux qui mendie la verdure
De son entourage appauvrit par la brûlure
Des tourbillons de haine qui nous emportent
De mistral épineux transperçant les côtes
Il ne sait plus où est la raison où est le tort
Les idées dépassées renversent le sort
Un monde fou de pensées fades perfides
Un avenir flou des désirs vils fratricides
L’espoir noir se rebelle tard impuissant
La joie étouffée dans un abîme époustouflant
Communiquer sa peine devient dérisoire
L’indifférence de tous remporte le pouvoir.
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MB CANDIDE