Ifrane.
La nature en éveil était un témoin complice souriant
De deux mains enlacées pour un matin verdoyant
Les branches saluaient le passage par leur révérence
Les oiseaux gazouillaient déchirant net le silence
Un jour nouveau pour une confirmation si vive
Des regards si chauds une silencieuse missive
Les mots devenus boiteux incapables d’exprimer
Effusion de sens bien être cru pas besoin de rimer
Un domaine royal arrosé de la rosée du matin
L’envoûtement féerique d’un baiser d’un câlin
Et voguer au fil des chemins aériens heureux
Pour fredonner l’air gai jamais appris d’un refrain
Et frissonner sensuellement au jet d’eau cristallin
Reconnaître la fougue évidente le désir amoureux.
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MB CANDIDE