Je t'ai trouvé errant,
dans de sombres couloirs,
d'un monde surprenant,
vide de rire et d'espoir.
J'ai croisé ton regard,
empli de brume et d'oubli,
j'ai cherché dans le noir,
me suis perdue dans ta nuit.
J'ai retenu mon souffle,
juste pour un instant,
comme le vent qui s'éssouffle,
où es tu maintenant ?
Il faut que je te trouve,
dans cet épais brouillard,
que cette porte s'ouvre,
que meurt ton desespoir.
Abandonne ton enfer,
pauvre ange funèbre,
suis moi vers la lumière,
très loin de ces ténèbres.
Je sécherais les pleurs,
qui te brûlent les yeux,
t'apprendrais la valeur,
de ton moi, merveilleux.
J'apaiserais ton âme,
je guiderais tes pas,
rallumerais la flamme,
dans ton coeur trop froid.
Et les couloirs sombres,
de ta vie d'autrefois,
enfouis dans la pénombre,
seront bien loin déjà .