Étoilés ses yeux
Royaume sans dédales
Epis d’or ses cheveux
Toison d’or sans égale
Roses ses joues
Nénuphar sans épines
Séduisant son cou
Col d’amphore qui fascine
Caressantes ses mains
Labours avec entrain
Mélodieuse sa voix
Sirène en émoi
Désaltérant ses seins
Source de jouvence
Saccadant ses reins
Raz de marée en effervescence
Soyeuse sa peau
Chevauchée au trot
Captivant son sourire
Océan sans navire
Fascinante sculpture
Merveille de la nature
Jusqu’à sa porte rendu et de suite m’invite
Miracle ! Voilà que vieillesse rajeunie
Que passion au tréfonds de mon âme assoupie
Sursaute s’agite et ressuscite
Alors tel un cheval fougueux
Dans son antre
J’ose et je rentre
Ah ! Qu’il est bon de raviver son feu
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Celui qui éprouve du dégoût pour un arbre, ne doit pas profiter de son ombre.
