Voilà bien des années
Que nos vies se sont croisés
Vous de l'autre côté de la mer
Moi sur ma terre Picarde
Vous avez su lire ma souffrance
Mon émotion si grande
Avec vos mots justes et d'amitiés
Vous avez su me libérer (un peu)
En échangeant nos idées
Celle de faire bouger l'humanité
Nous l'avons un peu secouer
Mais peut-être pas assez...
Le monde va t-il se réveiller
Nous payons toujours plus
Et nos salaires ne bougent pas
A bas les réformes qui ôtent nos plats !
Mon ami, nous ne sommes que poètes
Nous voudrions tant être la lumière
Pour éclairés nos gouvernants
Qui ont la suffisance de leur temps
Mais nous que sommes en faites
Des pantins qu'ont manipulent
On blesse, on écrase nos âmes
On se réjouie du sang, des larmes !
Mon ami, je ne reconnais plus ce monde
Ou nous avions plaisir à vivre
Trop de souffrances jonchent les sols
Mon coeur déborde de pleurs !
Le présent est difficile à vivre
Tant de gaspillages, et d'immondices
Même l'espoir n'est plus à la porte
Seul la vanité l'emporte !!!
Arlette Philbois
le 09/04/2008
Ps : dédié à mon ami Mouloudi d'outre atlantique
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Mon voeu cette année procurer du bonheur dans mes textes ou histoires.