J’ÉTAIS ASSISE LĂ
J’étais assise là , les fesses sur les talons,
Le ciel était d’un éclat pur,
Le vol des oiseaux déchirait l’azur,
Le vent jouait dans mes cheveux longs.
J’étais assise là , face aux orangers,
Devant moi s’étendait un vaste paysage,
Au loin un aigle jouait avec un nuage,
Alors, je me suis mise Ă rĂŞver.
J’ai rêvé que la lune s’accrochait dans les branches,
Qu’elle m’enveloppait de couleurs bleuâtres,
Teintant ma peau d’une pâleur d’albâtre,
Tissant sur ma tĂŞte une couronne blanche.
Le soleil me paraît de ses rayons d’or,
Un cygne devant moi se posait, ses yeux Ă©taient bleus,
Sur mon front déposait un long baiser d’adieu
Avant que de prendre son essor.
J’étais assise là sur l’herbe aux brins plus verts,
Attendant simplement le bon moment
Pour ouvrir mon cahier, tout doucement,
Et y Ă©crire ces vers.
M.P. 04/04/2008
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nos amis sont des anges silencieux qui nous remettent sur pieds lorsque nos ailes ne savent plus comment voler.