Les flammes follement dansent leur farandole,
Nos corps lourds de désirs se frôlent avec douceur,
Les gestes sont musique et mes doigts qui s’affolent,
Se promènent sur toi en écoutant ton cœur…
En riant j’ai défait mes cheveux de sirène,
Pour les laisser jouer sur ta peau de velours,
Afin que le désir qui peu à peu s’enchaîne,
T’entraîne vers le fruit défendu de l’amour…
Le trouble lentement a embué mon âme,
Quand tu m’as caressée avec ravissement,
Et j’ai senti en moi la chaleur de la flamme,
Que ton essence d’homme distillait doucement…
Mon esprit en déroute a accepté l’étreinte,
De ces jambes passées autour de mon corps nu,
Et ma chair s’est offerte en une longue plainte,
Qui m’a anéantie en un flot continu…
Mais bientôt le néant a regagné sa place,
Nous laissant à nouveau seuls et désabusés,
La magie de l’instant n’a laissé d’autre trace,
Que celle imprimée sur nos deux oreillers…
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Le peu que je sais c'est à mon ignorance que je le dois ....