Encore un fort bel écrit cher Bennhy...tant de tendresse, de douceur...envers ce pauvre innocent...tant de tristesse, de méchanceté ...envers ceux qui font pleurer cet enfant.....Ces deux champs lexicaux se cotoient merveilleusement : le jour, le bleu, le soleil, le printemps... pour l'enfant, alors que pour l'adulte l'hiver, les ténébres, le tonnerre, l'ombre......C'est magnifiquement bien écrit, j'ai adoré.
Cela me fait penser Ă une chanson d'Y.Duteil...
"Pour les enfants du monde entier,
qui n'ont plus rien à espérer,
je voudrais faire une prière,
à tous les maîtres de la Terre.
à chaque enfant qui disparaît,
c'est l'univers qui tire un trait,
sur un espoir pour l'avenir,
de pouvoir nous appartenir.
J'ai vu des enfants s'en aller,
sourire aux lèvres et coeur léger,
vers la mort et le paradis,
que des adultes avaient promis.
Mais quand ils sautaient sur les mines,
c'Ă©tait Mozart qu'on assassine,
si le bonheur est Ă ce prix,
de quel enfer s'est-il nourri ?
Et combien faudra-t-il payer,
de silence et d'obscurité,
pour effacer dans les mémoires,
le souvenir de leur histoire ?
Quel testament, quel Ă©vangile,
quelle main aveugle ou imbécile,
peut condammer tant d'innocence,
Ă tant de larmes et de souffrances ?
La peur, la haine et la violence,
ont mis le feu Ă leur enfance,
leurs chemins se sont hérissés,
de misère et de barbelés.
Peut-on convaincre un dictateur,
d'Ă©couter battre un peu son coeur ?
Peut-on souhaiter d'un président,
qu'il pleure aussi de temps en temps ?
Dans vos sommeils de somnifères,
oĂą vous dormez les yeux ouverts,
laissez souffler pour un instant,
la magie de vos coeurs d'enfants.
Puisque l'on sait de par le monde,
faire la paix pour quelques secondes,
au nom du père, et pour noel,
que la trève soit éternelle.
Qu'elle tisse Ă jamais les rancoeurs,
et qu'elle apaise au fond des coeurs,
la vengeance et la cruauté,
jusqu'au bout de l'éternité.
Je n'ai pas l'ombre d'un pouvoir,
mais j'ai le coeur rempli d'espoir,
et les chansons pour aujourd'hui,
que sont des hymnes pour la vie.
Et des ghettos, des bidonvilles,
du coeur du siècle de l'exil,
des voix s'élèvent un peu partout,
qui font chanter les gens debout.
Vous pouvez fermer vos frontières,
bloquer vos portes et vos rivières,
mais les chansons voyagent Ă pied,
en secret dans les coeurs fermés.
Ce sont les mères qui les apprennent,
Ă leurs enfants qui les reprennent,
elles finiront par Ă©clater,
sous le ciel de la liberté "
Merci Bennhy...on voit là ton grand coeur magnifique, ta bonté d'âme.
Amitiés,
Sophie.