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     Ă€ un enfant qui pleure, ou les tourments de l'innocence
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Par conversation | Les + récents en premier Sujet précédent | Sujet suivant | Bas
Expéditeur Conversation
Yosri l'Enchanteur
Envoyé le :  4/4/2008 13:38
Plume d'or
Inscrit le: 5/3/2008
De: Tunisie
Envois: 1238
Ă€ un enfant qui pleure, ou les tourments de l'innocence
Ă€ un enfant qui pleure

Tes pleurs mouillent tes joues, oh ! Tes limpides pleurs
Comme la rosée les pétales de la fleur,
Je les vois briller dans tes yeux pleins de lumière
Comme dans un bois radieux une sombre rivière
Et je te vois errer, maussade et incertain,
Le cœur plein de nuit, toi, l’ange du matin !
Ô, toi pauvre enfant qui gémit et qui pleure,
HĂ©las ! Pourquoi faut-il que le chagrin demeure
Sous ton Ĺ“il qui se ferme, loin du monde gai,
Comme l’aile lasse d’un oiseau fatigué,
Et qu’à ton âge où l’on rit et où l’on oublie
Tu portes le faix lourd de nos mélancolies,
Qu’attendant en vain une mère qui ne vient pas
Nos gouffres ténébreux s’ouvrent tes jeunes pas,
Comme s’ouvre une porte qui hurle et qui gronde ?
Ă”, pleurez, anges du ciel ! Ă”, pleure, monde !
Puisque l’on voit ici-bas l’enfance pleurer,
Puisque l’on voit la joie ici-bas soupirer !
Mais que vois-je, mon pauvre enfant ? Tu pleures encore !
Comme des perles oubliées au fond d’une amphore
Tes larmes radieuses ne cessent point de briller,
Sans que nul mortel ne vienne les essuyer !
Sans que nul cœur ne plaigne ta mystérieuse détresse,
Toi, enfant béni par les antiques déesses,
Pur emblème de la joie, saint miroir de Dieu !
Tes larmes lumineuses tombent de tes yeux,
Comme de l’aile d’un oiseau une plume blanche,
Quand il la déploie et s’envole loin de sa branche,
Comme le pétale de la rose qui pâlit !
Pourtant, dans les bras de ta mère et de ton lit,
Tu eusses dormi, rĂŞveur, loin de la tourmente,
Sans qu’un seul de nos maux obscurs ne tourmente
Comme le lion le martyr, ton esprit innocent !
Et le rêve eût brûlé, tel un sublime encens,
Sur l’autel oublieux de ta douce enfance,
Temple de la pureté et de l’indolence !
Oh ! Loin de ce monde pâle au rire vainqueur,
Viens, malheureux enfant ! Viens dormir sur mon cœur
Et répandre tes larmes douloureuses et pures !
Viens que je te répète et que je te murmure
Toutes le chansons dont ton cœur ne se souvient plus !
Que je te dise : « Certes, dans ton âme il a plu,
Mais je serai pour toi le soleil et l’aurore ! »
Mais cesse de pleurer ! Oh ! Je t’en implore !
Car je ne souffre point que l’homme triomphant
Soit heureux, et que tu sois blĂŞme, mon pauvre enfant !
Que dans ce monde obscur on t’oublie et te laisse,
Comme on oublierait dans les ténèbres un haillon,
Toi dont le cœur est plein d’azurs et de rayons !
Non ! Ma lyre pour les méchants est un glaive !
Je chante le soleil qui se couche et se lève
Et l’œuvre mystérieuse su Seigneur éternel,
Mais je maudis le crime et les criminels !
Mais je dis tout haut ce que tout bas je pense
Malgré les châtiments et les récompenses !
Mon vers, qui chante comme l’oiseau dans le ciel bleu,
Peut gronder comme le tonnerre, et comme le feu
Peut brûler le vice quand soudain il le touche !
Pour cet enfant qui pleure, que le monde est farouche !
Ô, Dieu ! Vous qui êtes pitié et amour,
Parce que tout est nuit, faut-il châtier le jour ?
Vous châtiez cet enfant, et pardonnez à l’homme
Ses odieux péchés, cette ombre où nous sommes !
Ô, printemps que couvre le linceul de l’hiver !
Ô, monde ténébreux ! Ô, cruel univers !
dolphinee
Envoyé le :  4/4/2008 13:46
Plume d'or
Inscrit le: 30/10/2005
De: Parcourant les mers et océans...
Envois: 1605
Re: À un enfant qui pleure, ou les tourments de l'innocence
Un cri de colère envers la bêtise des hommes et rendant un triste hommage à l'innocence des enfants de laquelle abusent les hommes.


Nat,


----------------
La plume est la langue de l'âme.
[Miguel de Cervantès)

tatsy
Envoyé le :  4/4/2008 13:54
Plume de platine
Inscrit le: 25/11/2007
De: là où nul ne peut me voir, dans le secret de mon âme
Envois: 5776
Re: À un enfant qui pleure, ou les tourments de l'innocence
Bravo pour ce cri de colère contre la connerie de certains ... Je ne sais même pas s'ils méritent le nom d'être humain...


----------------
tatsy

"D'une joie mĂŞme, le souvenir a son amertume, et le rappel d'un plaisir n'est jamais sans douleur" Oscar Wilde

http://tatsy-entre...

DIDO
Envoyé le :  4/4/2008 15:30
Plume d'argent
Inscrit le: 6/1/2008
De: D'ici ou d'ailleurs
Envois: 281
Re: À un enfant qui pleure, ou les tourments de l'innocence
Merci de rendre hommage Ă  ces pauvres enfants qui ne font que pleurer.

Tes larmes radieuses ne cessent point de briller,
Sans que nul mortel ne vienne les essuyer !


Meri pour ce bel Ă©crit






Amitiés DIDO


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Tout le monde pense te connaître de par ton apparence, mais seulement quelques rares te connaissent vraiment.


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Mon blog: http://dido1309.skyrock.com

jessye
Envoyé le :  4/4/2008 17:06
Mascotte d'Oasis
Inscrit le: 17/12/2006
De: dans mon château de brumes ...
Envois: 20093
Re: À un enfant qui pleure, ou les tourments de l'innocence
une perle de l'innocence, encore un magnifique et touchant Ă©crit cher Ben jess
lolo59495
Envoyé le :  4/4/2008 17:50
Plume de soie
Inscrit le: 20/2/2008
De: Dunkerque
Envois: 191
Re: À un enfant qui pleure, ou les tourments de l'innocence
vauv
Envoyé le :  4/4/2008 18:28
Plume de diamant
Inscrit le: 8/3/2008
De: Vauvert, Gard.
Envois: 17878
Re: À un enfant qui pleure, ou les tourments de l'innocence
Encore un fort bel écrit cher Bennhy...tant de tendresse, de douceur...envers ce pauvre innocent...tant de tristesse, de méchanceté ...envers ceux qui font pleurer cet enfant.....Ces deux champs lexicaux se cotoient merveilleusement : le jour, le bleu, le soleil, le printemps... pour l'enfant, alors que pour l'adulte l'hiver, les ténébres, le tonnerre, l'ombre......C'est magnifiquement bien écrit, j'ai adoré.
Cela me fait penser Ă  une chanson d'Y.Duteil...
"Pour les enfants du monde entier,
qui n'ont plus rien à espérer,
je voudrais faire une prière,
à tous les maîtres de la Terre.
à chaque enfant qui disparaît,
c'est l'univers qui tire un trait,
sur un espoir pour l'avenir,
de pouvoir nous appartenir.
J'ai vu des enfants s'en aller,
sourire aux lèvres et coeur léger,
vers la mort et le paradis,
que des adultes avaient promis.
Mais quand ils sautaient sur les mines,
c'Ă©tait Mozart qu'on assassine,
si le bonheur est Ă  ce prix,
de quel enfer s'est-il nourri ?
Et combien faudra-t-il payer,
de silence et d'obscurité,
pour effacer dans les mémoires,
le souvenir de leur histoire ?
Quel testament, quel Ă©vangile,
quelle main aveugle ou imbécile,
peut condammer tant d'innocence,
Ă  tant de larmes et de souffrances ?
La peur, la haine et la violence,
ont mis le feu Ă  leur enfance,
leurs chemins se sont hérissés,
de misère et de barbelés.
Peut-on convaincre un dictateur,
d'Ă©couter battre un peu son coeur ?
Peut-on souhaiter d'un président,
qu'il pleure aussi de temps en temps ?
Dans vos sommeils de somnifères,
oĂą vous dormez les yeux ouverts,
laissez souffler pour un instant,
la magie de vos coeurs d'enfants.
Puisque l'on sait de par le monde,
faire la paix pour quelques secondes,
au nom du père, et pour noel,
que la trève soit éternelle.
Qu'elle tisse Ă  jamais les rancoeurs,
et qu'elle apaise au fond des coeurs,
la vengeance et la cruauté,
jusqu'au bout de l'éternité.
Je n'ai pas l'ombre d'un pouvoir,
mais j'ai le coeur rempli d'espoir,
et les chansons pour aujourd'hui,
que sont des hymnes pour la vie.
Et des ghettos, des bidonvilles,
du coeur du siècle de l'exil,
des voix s'élèvent un peu partout,
qui font chanter les gens debout.
Vous pouvez fermer vos frontières,
bloquer vos portes et vos rivières,
mais les chansons voyagent Ă  pied,
en secret dans les coeurs fermés.
Ce sont les mères qui les apprennent,
Ă  leurs enfants qui les reprennent,
elles finiront par Ă©clater,
sous le ciel de la liberté "

Merci Bennhy...on voit là ton grand coeur magnifique, ta bonté d'âme.
Amitiés,
Sophie.


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