L’herbe à Nicot (campagne anti-tabac !)

Parfois ses mains s’envolent comme pour demander qu’une grâce lui soit accordée et palpitent au-dessus de sa tête, telles les ailes d’une colombe messagère de la paix.

Dans ces moments-là, ses yeux saintement se tournent vers les cieux, mais nulle extase ne vient les illuminer, nulle plaie aux mains ou autres stigmates ne viennent confirmer mes craintes d’avoir épousé une sainte !

Non, ma femme n’est qu’une fumeuse d’herbe à Nicot qui s’offre corps et âme à la divine nicotine et cette grâce n’est qu’un baiser si divinement imploré que je ne saurais le refuser.

Alors, dans une auréole de fumée où se marient l’odeur de tabac froid et les senteurs envoûtantes des capiteux parfums d’orient, je ferme les yeux et abandonne mes lèvres à la douceur glacée d’un baiser de cendrier !
Palmito

Superbe !!!! amicalement jess

wow alors j'embrasse ton cendrier pour voler ton baiser !

Attention Renée, tu deviendrais ainsi, virtuellement, ma femme !

Palmito

Merci de ta visite, Jessye !
(mon zèle anti-tabac est celui des anciens fumeurs)

Merci, j'ai beaucoup aimé te lire...

Difficile dilemme pour toi ! je trouve que ton écrit me prouve que tu as su le résoudre avec un zeste de fantaisie.
HONORE

Explication tardive :

Ce texte s'adressait à mon épouse décédée d'un cancer à l'âge de 36 ans. C'était une grosse fumeuse.

Infirmière, elle connaissait la nature de son mal et ne se faisait aucune illusion sur son issue fatale. Et c'est ainsi qu'elle a laissé, après son court passage en cette vie, 2 orphelins.

D'où ma campagne anti-tabac !

Palmito

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Toutes les choses ont leur mystère, et la poésie, c'est le mystère des choses !

(Frederico GARCÍA LORCA)

Merci pour cette explication, je comprends bien mieux et mon ressenti est d'autant plus fort...


Fort partage, l'écrit est très bien mené


Eden

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Il y a des chevaux d'argent qui brillent de mille feux, lorsque s'éteint le jour, lorsque tout n'est plus bruit. Lorsque la folie anime le ciel plein d'étoiles...alors pour quelques instants, quelques instants seulement, rêvons...