Quand l'angoisse de l'angoisse engendre la panique...
Elle est là , au plus près de moi,
elle me poursuis, et je dois,
absolument, lui céder ma
tête, elle lui en donne le la.
De moi, je ne suis plus maître,
mais je ne dois rien paraître,
il ne faut pas me dévoiler,
au risque : sembler aliénée.
Tant pis, je vais le raconter...
Ce mal m'empêche d'avancer,
il me ronge de l'intérieur,
prends possession de mes pensées.
Sûr, une folle, de l'extérieur.
Le malaise est toujours présent:
l'affolement du palpitant,
la gorge sèche qui se noue,
tremblement saisi les genoux,
les oreilles qui bourdonnent,
tout mon être tourbillonne,
de ma bouche aucun son ne sort,
drôle d'impression que mon corps
si brusquement va vers la mort.
Les sueurs froides surgissent,
tous mes membres alors frémissent,
d'un seul coup, je me sens partir,
tout comme si j'allais mourir,
c'est sûr, je vais m'évanouir.
Je sais bien de quoi il s'agit,
ce n'est pas encor la folie,
des attaques de panique,
crises d'angoisses, psychiques.
Cet autre moi qui m'envahit,
ça fait longtemps que j'ai appris
à vivre avec, à l'accepter,
mais si je pouvais le chasser,
à tout jamais, je bannirais
ces sensations qui m'oppriment,
elles sont, sûr, synonymes,
d'une belle douce folie...
et là , je ne sais plus qui je suis.
La peur de ressentir à nouveau
ces symptômes, me sclérose,
recréant encore à nouveau
une panique de sinistrose.
C'est un mauvais cercle vicieux,
en l'écrivant devant mes yeux,
je souhaite pouvoir le briser,
et à jamais l'exorciser...
Espérant surtout ne point vous avoir lassé
par mes petits soucis personnels évoqués.
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"Cependant c'est le seul qui ne me paraisse pas ridicule. C'est, peut-être, parce qu'il s'occupe d'autre chose que de soi-même."A.de Saint-Exupéry.
"Le chemin vers le bonheur : gardez votre coeur libre de haine, votre esprit libre de tout souci. ...