Feux de paille et châteaux de cartes
Qui étincellent, qui fascinent
Et qui excitent les envies
Faux slogans sur belles pancartes
Qui dans la tête nous dessinent
La fausse route où l'on dévie

Les yeux bien plus gros que le ventre
A la recherche du mirage
Délire et folie des grandeurs
Où l'apparence comme centre
Attrayant n'est que du bourrage
De crâne pour les paradeurs

Billevesées, calembredaines
Maladresse et mauvais cheval
Embrouillamini, pétaudière
Faux pas, désillution soudaine
Mauvaise pente où l'on dévale
Sans reconnaître de frontières

Enchevêtrements et dédales
Fossé, hantise et faux-fuyant
Jusqu'à se mettre un doigt dans l'oeil
Traîner les pieds, crever la dalle
Se retrouver, balbutiant
En face d'un nouvel écueil

Chemins tordus où l'on se perd
Entre bourbiers et chausse-trappes
Où l'on ne peut que déchanter
Tout esseulé, loin des repères
Et c'est la frange où l'on dérape
Au mépris de la société

Feux de paille et châteaux de cartes
Qui étincellent, qui fascinent
Et qui excitent les envies
Faux slogans sur belles pancartes
N'ont pas en terre de racines
Pour faire un bon sillon de vie

un joli texte empreint de vérité

Bel écrit, terriblement réel...
Merci, j'ai apprécié.

Merci pour la visite et le commentaire

Amitié

Roger

Tout ce qui brille n'est pas d'or ! dit-on avec raison...

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Bonjour Soliane,

Content de te retrouver sur mes mots.

Merci pour la visite et le commentaire.

Amitié

Roger

Je salue le fond et la forme de cet excellent poème. Très percutants et bien orchestrés, ces octosyllabes qui dénoncent tous les trompe-l'oeil de la vie.

Un grand bravo pour cet écrit !