Autrefois mon âme était pleine,
Mon coeur animé d'un tendre délire,
Aujourd'hui, je ne suis que soupirs
Losque l'ombre descent sur la plaine.
Où sont-ils donc les flots d'argent,
Les papillons jouant dans la nature,
Les fleurs frémissantes sous le vent qui murmure
Et les nuages aux mouvements changeant ?
Où es-tu ma muse aux doux yeux,
Toi qui veillait avec moi dans mes nuits de mystère,
Sous les étoiles d'or et la brillante sphère,
Et me regardait écrire de doux aveux ?
Je ne vois plus ta robe étrange,
Ne sent plus ton parfum de fleurs,
Je ne suis plus qu'angoisse et douleurs,
Reviens près de moi mon ange.
Tu sais mes lèvres sont lasses
De murmurer ton doux nom.
Mes mains s'agitent sans raison
Car autour de moi trop grand est l'espace.
Je ne connais plus le chant de notre romance,
Je n'écris plus lorsque revient le soir,
Je suis fou de désespoir,
Sans répit c'est à toi que je pense.
Alors aussi longtemps que la douleur me brisera,
Que mon étoile palira au-dessus de la terre,
Que mes jours resteront sans lumière,
Mon coeur de poète pleurera...
M.P. 02/04/08
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nos amis sont des anges silencieux qui nous remettent sur pieds lorsque nos ailes ne savent plus comment voler.