Comme un papillon blanc caresse la fenêtre,
Elle déploie l'aile, délicate et secrête
Sa blancheur me fascine. J'aimerais voyager
Qu'elle m'entraîne loin de ce fade verger
Elle va s'envoler vers des contrées lointaines
Légère, libre, loin de ces opaques plaines,
Lieux communs de songes que sans cesse je fuis
Et qu'elle mène là où l'on oublie la nuit !
Qu'elle m'emmène loin des plages estivales
Les gens sont les mêmes et n'ont pas de regard
Sous leurs lunettes noires, sinistres miroirs
Sa blancheur me fascine et je voudrais rester
Comme ce cygne noir sur ses surfaces pâles,
Laisser derrière moi des refletsde beauté...
Lchabry