Oh ! Peuple tyrannisé
Oh ! Peuple martyrisé
Oh ! Vaillants gardiens
Des lieux saints
Conscients que la naissance de la délivrance
Qui mettra un terme Ă toutes vos souffrances
Ne peut se réaliser dans cette démocratie sardonique
Source inépuisable de guerres apocalyptiques
Causées par des diablotins sous couverts de lois citoyennes
Conçus et agréées par leurs compères avec intelligibilité
Jusqu’à les faire passer pour des mécènes
Pour aisément accaparer la scène sans difficultés
En déclenchant sur vous les feux de l’enfer
Ă€ partir du ciel de la terre et de la mer
Conscients qu’au suprĂŞme vous devez rendre compte dans l’au-delĂ
Cela est plus que certain puisque c’est sa loi
Conscients qu’il vous doit assistance ici-bas
Cela est plus que certain puisque c’est votre droit
Vous devez l’adjurer de mettre un terme au déséquilibre de la balance
Pour préserver votre survivance avant qu’elle ne choit dans la déchéance
En prenant l’exemple de Abd El Moutalib le sage
Dont l’histoire remonte avant le moyen âge
Lequel a su sans remue-ménage
DĂ©fendre les lieux saints sans carnage
Quand il a confié leur défense au seigneur avec franchise
Contre ce démoniaque vice roi dépouillé de foi
Qui voulait surpasser le pharaon de Moise
Parce qu’ayant l’avantage de posséder des éléphants de combat
Suite à quoi l’absolu divin a satisfait sa doléance
En châtiant Abraha et son armée en toute transparence
En imitant aussi feu Gandhi
Le clairvoyant le victorieux
Qui a pu libérer son pays
Sans avoir Ă tirer un coup de feu
Et réalisez à votre tour la naissance de votre délivrance
Qui mettra un terme Ă toutes vos souffrances
À partir de la saison d’un printemps
Pour faire entendre la raison qui provoquera l’événement.
En ressoudant votre lien familial
Pour que le gène de votre gène
Et le sang de votre sang
Qui coulent dans vos veines
Et celles de vos enfants
Rejoignent le bercail
En veillant à ce que votre foi soit confirmée
Que vos âmes et vos corps soient purifiés
Et en pardonnant tout le mal qu’on vous a infligé
Tout en implorant Dieu de pardonner vos péchés
En prenant soin de couper et de brûler votre chevelure
Pour déraciner à coup sûr votre torture afin qu’elle ne perdure
Tout en veillant à ce que celle des femmes soit préservée
Sans pour autant qu’elles la fasse au grand jour dévoiler
Les pieds nus et revĂŞtus de blanc
Soyez-le tous des plus âgés au plus bas âge
L’invocation du miséricordieux et clément
Identique à celle qui se fait pendant votre pèlerinage
Faites la à l’unanimité en étant tous unis
En étant tous soumis au Dieu béni
Et du levé jusqu’au couché du soleil à l’unisson
Plantez des oliviers Ă tout bout de champ
Plantez les avec liesse et passion en psalmodiant
Les recommandations divines du tout puissant
Ne plantez pas plus pas moins
Que le nombre Ă©gal Ă celui de votre cellule familiale
Chacun de vous le fera de ses propres mains
Quelque soit son âge le lieu et cela tant bien que mal
Quand aux absents aux faibles d’esprit et de corps
Vous leur délèguerez les sains et les forts
Plantez les sans vous donner la peine de les arroser
À partir du sang versé et des larmes écoulées
Ils s’abreuveront pour purifier Palestine
Souillée par les diablotins avec leurs armes assassines
Après le couché du soleil jusqu’avant son levé
Munis chacun d’une chandelle où que vous soyez
Vous évoquerez à l’unanimité tous les prophètes
En implorant toujours Dieu en tĂŞte
Avec une voix assez forte
Pour que son Ă©cho au loin porte
Jusqu’au firmament afin de faire voler en éclats ses portes
Et parvenir jusqu’à lui pour qu’il fasse en sorte
A ce que soit mis fin aux actes de barbarie dont il est témoin
Et commis en toute impunité par les pantins du malin
Qui ont osé le défier en mettant sens dessus sens dessous Palestine
Terre sainte de toutes les saintetés parce que par lui décrétée divine
Et que par lui seul devra être libérée en vous faisons réaliser sous vos yeux
A chaque croissance de vos cheveux
Ă€ chaque Ă©closion de bourgeons sans obstacles
Sa sentence divine sous forme de miracle
Qu’est celui de voir le mal pendu sur l’échafaud
Sous le regard joyeux des angelots
Perchés sur le haut du toit
Qui vous le feront désigner du doigt
Sans aucun ombrage
Pour ensuite vous le livrer en cage
Afin de le remettre aux enfants de bas âge
Qui en feront un jouet de bas Ă©tage
En tant que peuple tyrannisé
En tant que peuple martyrisé
En tant que vaillants gardiens des lieux saints
Choisis à votre insu par l’absolu divin
Dépendra de vous seuls la célébration de la fête
Du printemps des prophètes
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Celui qui éprouve du dégoût pour un arbre, ne doit pas profiter de son ombre.
