Le Temps suit son cours, régulière cadence,
Rythme fade, inconstant de ses sombres lueurs
La Torpeur envahit mes jours de sa puissance
Comme une steppe aride aux moites couleurs
Je vis indifférent à tout ce qui se passe,
Loin de mes racines, j'élance vers l'Azur
Ma vétuste cime, singulière nasse
Qui porte dans ses mailles les traces d'un futur
Je poursuis des yeux ces oiseaux métalliques
Ils percent l'horizon au-delà de la ville
Vers d'autres lieux, d'autres musiques
Goût velouté de mangues, de parfums satinés
Je les imagine, passager immobile
En effervescences d'arômes raffinés...
Lchabry