Un cauchemar
Nous étions sur un long chemin
Un passage qui ne mène à rien
Une route infinie qui s’achève
Tel un douloureux et triste rêve
Une route déserte et sableuse
Que nous prenions, fiévreuses
Face à un profond labyrinthe
De couleurs sombres et nets
Vert marron foncé ou brun
On tourne
On tourne
On tourne
Sans retrouver notre chemin
Une troisième personne
Derrière nous s’étonne
Je ne la vois pas
J’entends ses pas
Elle annonce voici quelqu’un
Un sauveur être opportun
On va lui ouvrir
On va lui sourire
Il va nous aider
Nous serons rescapées
Craintives soupçonneuses
Indécises et peureuses
Nous courons nous cacher
Une impasse nous bloquait
Regarde la fente en bas
Une silhouette en djellaba
Ca doit être une femme
Non, la laine indique l’âme
D’un homme sur fond vert
Un vert terne marron terre
Toutes les couleurs se mélangent
Cauchemar symbolique étrange
Je me réveille en sueur
J’écris mon rêve ma peur
C’était minuit et un quart
Sommeil perturbé épars
Réveil brusque et hâtif
Aigreur et malaise digestifs
Est-ce ce dîner en Tagine
Ou la voracité des clémentines
Dévorées pendant le jour
Qui provoque cette douleur
Lire un journal pour apaiser
Trouble de sommeil et retrouver
La paix calmante de la nuit
La sérénité agréable qui s’ensuit.
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MB CANDIDE