Crucifié
Se retourner, partir dans la nuit sans dire un mot,
Laisser derrière soi, l'autre, dans le silence vide,
Les yeux remplis de larmes, étouffé par les maux,
Crucifié à tes bras, vivant au gré du sort perfide.
Ce vent qui peint en gris, le ciel azur des nos vies,
Emporte sous ses ailes noires, nos rêves bleues,
Me laisse seul, prisonnier, d'un destin qui m'oublie,
Crucifié sur tes seins, image parmi images floues.
Dans cette tempête, deux navires la voile disloquée,
Sautant de vague en vague pour ne pas se noyer,
J'erre dans la folie, cherchant cette raison inavouée,
Crucifié sur tes lèvres il reste plus qu'un goût amer.
C'est où, quand et pourquoi, la déchirure des cœurs,
Qui se sont arrêtes de battre ensemble, à l'unisson,
Je cache dans mes mains ce visage ridé par la peur,
Crucifié dans la mort de nos désirs, aveugle vision.
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Pour voir la vraie beauté d'un éclat de la lumière il faut être dans le noir absolu...
