Printemps du corps :
Le gazouillis des oiseaux annonçant le printemps précoce
Le frémissement de ma peau sous la brise douce d’Eros
Tout éveille la réjouissance soudaine du sourire pur sain
La nature agissant sur le corps brûlant de vie le nerf serein
Et la rosée matinale devient une découverte rare éblouissante
Et le bruissement du félin éveille une émotion troublante
Le balancement du pendule une musique ivresse assouplie
Le scintillement des étoiles un clignement complice averti
Les goûts les plus amers se transforment au nectar du miel
Les couleurs les plus ternes scintillent en joie d’arc en ciel
La saveur acide d’une orange devient sucre d’orge une dragée
Les nuances déteintes rosissent au crépuscule de rouge orangé.
Qui agit sur l’autre le printemps ou les corps enflammés ardents
Il faut suer à deux pour le plaisir de résoudre cette insolite équation
Où la complicité rime avec l’entourage habituel devenu étonnant
Où des nymphes aquatiques ondulent d’ivresse leur svelte émotion...
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MB CANDIDE