LA NUIT, SUR LE JOUR S'ALLONGE...
La nuit sur le jour s’allonge.
La nuit, sur le jour s’allonge, l’embrasse…
A l’étouffer…
Lui, demeurant les yeux grand ouverts
Accepte de se rendre
A l’évidence
Etoilée de l’obscure caresse…
La nuit, sans visage, sans rivage, frémissante…
S’émeut
Se délie, et n’en fait pas mystère…
Lui, métal précieux,
Se fond au creuset
D’une réalité…
Profonde.
La nuit en mille gémissements…
S’écrie !
Lui s’allume et s’éteint
Survivant aux désirs
Tel un jour,
Une nuit
Sans nuage
Le jour, sur la nuit de satin,
Glisse lentement…
Glisse, glisse
Doucement
Et rĂŞvant de lendemains
Se fond au creuset
D’une réalité…
Profonde.
Pierre WATTEBLED- le 14 mars 2008
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