Ces jours passés entre nos songes, au-delà des frontières,
Au-delà de tout ce que le monde imagine de plus beau,
Pousseront dans nos esprits ces roses nées d'autres terres,
Chaque fois, quand tes bras m'enserrent dans leur étau.
Ils seront là , toujours, souvenirs accrochés dans nos cœurs,
Les fleurs de lys dans les blessures des coups de sabre.
Cette infinie bataille entre la joie du jour et toutes nos peurs,
Passant tel des ombres noires sur des visages de marbre.
Ils viennent et repartent aussi vite qu'une brise sur la vague,
Sans laisser des traces, telles le pas du vent sur la dune,
Comme l'eau, sur les bords brûlés par le soleil, qui divague,
Ou, sautillant joyeuse, blanche, dans la nuit de pleine lune.
Gravés dans la mémoire, les jours caresses et nuits en folie,
Un après l'autre, par le couteau des ces sculpteurs naïfs,
Qui purifient nos âmes, les faisant passer le feu de l'ordalie,
Et, nous sanctifierons les souvenirs, de ces jours festifs.
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Pour voir la vraie beauté d'un éclat de la lumière il faut être dans le noir absolu...