On n’en dirait pas moins un lac
Où la nature a fait des miracles.
Ce paysage a ravi son plus beau costume
Je le surnomme la baie des Lunes.
Cette photographie pourrait en faire ma fortune
Mais ce papier glacé se trouve dans ma tête
Alors je confie la description à ma plume
Qui en fera un bien bel interprète.
Un sentiment intense de sollicitude.
Le long du quai, la baie des Lunes.
Tellement beau qu’on ne me l’arracherait
Ce paysage nocturne connaît son secret.
Près du pont une bûche se consume
De la fumée s’échappe, délicate, des cendres
Elle nous enivre, elle nous parfume.
Je pleurerais les étoiles pour qu’elles m’entendent.
C’est l’heure où les chouettes hululent
Le long de ce vieux pont à bascule.
L’heure où les nuages s’étirent le long du ciel
Bien loin des vitrines superficielles.
On distingue derrière la brume
Une étoile bleue nommé Neptune.
Non loin du quarantième rugissant,
Puisque qu’on ne sait où nous poussent les vents.
Latitude infini et parallèle du rêve
Quiconque ne sait où il se situe.
Un diamant à l’état pur, une pièce d’orfèvre
Les lunes brillent mais ce temps est révolu.
Ephémère et décalé, mes mots sont justes.
Au bord de l’eau un sage arbuste
Où somnolent deux cygnes majestueux.
Ils me rappellent que je suis toujours amoureux.
Ce paysage offre à ma vie une vision décalée
Qui me propulse hors frontières, sans rémissions, aucune
Je n’oublierai ce passage, le long du quai
Ce que ma plume surnomme désormais la baie des Lunes.
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