NAUFRAGE SUR L’HORIZON

Pâle reflet d’un homme
Avec sa tête d’ambre et d or,
Survivant au naufrage
De l’horizon…

Oui ! Bien sûr, elle tombera !
Toutes les têtes tombent…
Sur l’oreiller de la nuit
Où
Les songes glauques
S’allongent pareillement
En la soie tendre
Des possibles
Demain…

Deux mains, oui !
Deux mains invisibles
Qu’emprisonnent les flots
En quelques bras de mer
Que les marées délivrent

Pâle reflet
D’un homme échoué
Sur la grève, en un soir
Béni…
Etirant son linceul
D’ambre précieux,
D’émeraude opaline,
D’écailles vives
D’or et d’argent…

Dans la douceur d’une brise
Caressant son anonyme visage
Gît
Le pâle reflet
D’un homme endormi.

Pierre WATTEBLED- le 24 févier 2008

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je dirais que l'oreiller est vraiment
l'endroit ou tout se passe même les nauffrages !

merci pour cette lecture qui fut un grand plaisir !

oui sur l'oreiller les yeux fermés se laisse aller notre imagination

ha ! Où donc mon inconscient va - t-il chercher ? Vous avez parfaitement raison, et des plus beaux...des plus fous...à vous laisser là pantelant !
Sûrement ressentons - nous mille choses concomittament ? A moins que la lectrice ou le lecteur participe au naufrage avec son propre regard !

Merci pour le clin d'oeil !
Cordialement.
Pierre

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La réponse est écrite pour vous en dessous. Vos remarques m'ont chaviré et voilà le résultat ! En voilà une qui fera donc un double usage !

Mais surtout, merci infiniment pour votre lecture.

Pierre WATTEBLED

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merci cher Pierre toute douceur est pour moi de vous lire et merci d'avoir pénétré mon conscient de douceur !

je naufrage sur l'oreiller de ta poésie cher pierre rêvant à de beaux songes merciiii jess

très belle description de ce naufrage sur son oreiller

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