DANS TES YEUX DE FAUVE DANSE LA MORT

Beauté brutale,
Dans tes yeux de fauve danse la mort ;
Je te désire
Je pourrais te capturer sans remord.

Vision fatale
Tu me surprends et tu sais m’éblouir ;
Lenteur féline
Guetteras – tu le moindre de mes gestes

J’ai peur de toi
Me soumettrai-je à ton grand rituel ?
Et sous tes griffes
Subirai-je tes caresses cruelles ?

Beauté sauvage,
Je ne sais pas si la fin sera douce ;
Mais moi j’enrage
Je suis méfiant, ça me fiche la frousse…

Beauté brutale
Dans tes yeux de fauve danse la mort
Animal cannibale
Que je crains au moins autant que j’adore.

Beauté minérale
D’un grand mystère que je ne sais percer ;
Corps tendu,
L’oeil fendu ; le fauve pourrait-il penser ?...

Dans ses yeux danse la mort !

Pierre WATTEBLED – le 23 février 2008

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Un poème"sauvage" très joli !!!

Merci pour ce commentaire qui me touche. Ce poème m'a été inspiré aprés avoir visionné des photographie d'animaux, notamment des fauves. Et j'ai surpris en moi cette souffrance de ne pouvoir communiquer avec cette beautée là, j'entends avec des mots d'hommes; j'aurais bien voulu leur prêter la tendresse - autant que la peur- qu'ils m'inspiraient tandis que je les contemplais, figés dans leur pose mystérieuse. Et je me suis dit :" cette beauté de prédateur est brutale par nature et par nécessité. Si elle le pouvait quelle opinion aurait - elle de l'humain ?
Bien sûr d'autres métaphores se sont glissées amplifiant ma réflexion !
Voilà ! Merci de m'avoir lu !
A bientôt.

Pierre WATTEBLED

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les fauves sont tout aussi beaux que dangereux
bravo !

J'aime beaucoup ton poème... et les félins. Dans leurs yeux danse la mort qu'ils pourraient donner, mais aussi la mort lente qu'ils subissent quand ils sont dans des cages. Je n'oublierai jamais le regard malheureux d'un tigre que j'ai vu dans une ménagerie de cirque (je n'y suis pas allée exprès, les cages étaient dehors pour attirer le chaland). Sans qu'il puisse s'exprimer avec nos paroles, je dois dire que, au-moins celui-là, je sais ce qu'il pensait des humains... j'avais une envie démente d'ouvrir la cage.

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Désolée, mon état de santé ne me permet plus de faire les mises en pages de recueils.

danse la mort dans ses yeux
la peur vous envahit sous ses griffes malicieux

il n'a pas de honte d'avoir peur
ne connassant pas très bien les sentiments de
votre adversaire.

Un peu comme l'homme lorsqu'il se différe
et se confronte aux misères de la vie et de l'inconnu.

Si nous avancoins lentement et sûrement
ne sera t'il pas stupéfait de notre confiance ?


tres belle lecture que l'on peut interpréter de différentes façons !


et

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