D’OU ME VIENNENT CES MOTS ?

D’où me viennent ces mots que mon âme murmure ?
Et de quel paradis, l’essence de leur fruit ?
J’aurais imaginé être fort sous l’armure,
Je ne suis qu’un géant, à ses émois, soumis.

D’où me viennent ces notes, d’une étrange harmonie ?
Leur staccato s’élance faisant vibrer mon corps
Quand les syllabes dansent jusqu’au bout de la nuit.
A petits pas glissés sous l’archer des accords.

D’où l’envie d’être douce avant que d’expirer ;
Culminant en points d’orgues l’émotion délivrée.
D’où ces grands maux croisés qu’elle voudrait décroiser
A jouir de nous, sans être condamnés.

D’où le verbe tendu au bouquet de la chair
Ne gardant du plaisir que l’infime parfum
Aurai-je, en vain goûté à l’ardeur délétère
Qui, d’un trait, peut piquer son mortel venin ?

Pierre WATTEBLED – le 14 février2008

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Ces mots …

Mes mots sont trop frêles
Devant l'estime que je te porte
Je les garde comme un rêve
Pour que jusqu’à toi, ils me portent

Je souhaiterais les choisir
A la hauteur de ta chaleur
T’apportant un grand plaisir
Oubliant, du quotidien, nos malheurs

Ces mots que l’on dit
Ces mots du non-dit
Je les retrouve dans tes silences
Je les perçois dans ton errance.

Sais-tu ce que mes doigts pensent ?
Les mots qu’ils pourraient t’écrire ?
Ils vibreraient sûrement dans nos sens
En lettre d’or, ils pourraient te le dire !

Ces mots que tu me murmures
Ces mots qui me rassurent
Ce sont des mots que seul ton cœur
M’apporte avec tant de bonheur.

Je m’endors dans le silence de mes maux
Si tu n’as plus de mots, je devrai mourir d’envie
Je connais trop de mots qui n’ont pas de vie
En toi je cherche un peu d'espoir, dans tes mots !


voici un poème que J,ai poste cette semaine.
alors il suit un peu votre pensée.

amitié !

Excellent, en effet, ils suivent bien la trame de ma pensée.
A bientôt !
Crdialement.
Pierre

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Un étrange mystère, ces mots qui nous viennent
De partout, de nulle part, du profond de soi-même ...

merci pour vos mots

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Merci pour ce partage... de vos mots

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Désolée, mon état de santé ne me permet plus de faire les mises en pages de recueils.

J'ai beaucoup aimé, particulièrement la première strophe, dont je trouve les métaphores très bien trouvées.

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Sólo es posible avanzar cuando se mira lejos - José Ortega y Gasset
(on ne peut avancer qu'en regardant loin)

Les mots ont leur mystère, depuis la nuit des temps on écrit sur lui !

bel écrit

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Mon voeu cette année procurer du bonheur dans mes textes ou histoires.