Octave blanche où s’étreignent les pétales de confettis
FEVRIER absorbe ses masques dans une nébulosité givrée
Les rues paradent sous une houle de regards asymétriques
Défilent des chars arrogants tenue hyperbolique
Les atours essayent les impertinences, osons l’éclat fugace
Des costumes striés d’absurde sous un soleil de glace
Claquent les persiennes aux étages ébahis
Jugulant les cris la foule mystifie les interdits
FEVRIER sourcilleux, souscrit à l’indépendance
Danses Païennes faisant vibrer les dalles allumées
Musique, apostrophe de séquences génériques
Les ondes s’emportent faisceau de notes vrillées
Masques d’appoint, détournement des mœurs
Créance accordée, dissipation reconduite
Carnaval fac simile grimé d‘antiques voix
FEVRIER s’enfièvre dans une fiction cyrillique
Raymonde verney
----------------
les poètes sont les prophètes des mots