Fourbe maladie
Tant de papillons sont fauchés jour après jour,
Faute de voir qu’un invisible monstre sourd
Guette à la porte de l’osmose ; à l’apogée
D’une fugace idylle aux règles dérogées.
Blessure qui du sang absorbe le pouvoir,
L’âme même de l’innocent contraint à choir
Dans le caveau, victime d’un amour volage
Qui perfidement décuplait ses lents ravages.
Délateurs ! Géhenne d’un amour mensonger,
Naguère, jamais l’aimant n’y avait songé.
Pauvre innocent fauché par l’immonde vampire
Qui jusqu’au trépas le hante lorsqu’il soupire !
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