Comme un fleuve qui appelle la clémence du ciel
Comme un dos lourdement chargé espère sa délivrance
Comme la ruche enfumée suinte pour donner son miel
Et la terre assoiffée supplie le sort pour sa renaissance
Quand les gouttelettes de rosé abreuvent les pétales
Et lorsqu’un vol d’oiseaux libres planent après un orage
Lorsque l’arc en ciel surgit brusquement entre les nuages
Et quand le cerf sauvage éveille la brousse par son râle
Laisse ton cœur rabougri déborder il est plein à ras
Acquiesce à tes larmes amères leur liberté sans embarras
Sois souffle sois souple tu n’es que chair et os et sang
Réchauffe l’acier de ta résistance laisse ta douceur fondre
Tes proches ta patrie c’est la vie pourquoi te morfondre
Prends la main qui se tend vers toi d’un un cœur réconciliant.
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MB CANDIDE
