Quand l'écho de mes pas,
sur le sol mouillé,
appelle dans l'au-delà ,
ton âme tourmentée,
dans un triste concert,
du vent qui hurle au loin,
au confin d'un hiver,
attisant mon chagrin.
J'entends parfois la nuit,
des murmures étranges,
est ce ton cri qui me suit
a l'aube qui se mélange,
au rêve d'insomnie,
de ton être déchiré,
enfer ou paradis,
dans cette immensité.
J'ai l'impression soudaine,
filante comme une étoile,
d'une présence incertaine,
transparente comme un voile,
comme sentir un parfum
qui fuit dans l'air d'un soir,
entendre le refrain
d'une mélodie trop noire.
Et l'écho de mes pas
sur le sol mouillé
me traine vers l'au-delÃ
vers ton âme tourmentée,
et ce bruit qui résonne
qui frappe les secondes,
mon coeur qui abandonne,
qui fuit loin de ce monde.
je ne peux pas encore
il est beaucoup trop tôt
attend moi au dehors,
là bas, où il fait beau,
gardes moi une place
bien au chaud près de toi,
quand je serais trop lasse,
ou que j'aurais trop froid
alors à ce moment,
derrière le grand miroir,
je viendrais doucement,
portée par l'air d'un soir,
et je m'endormirais,
au creux de ton regard
nous, pour l'éternité,
derrière le grand miroir